Pour le 139 art space, elle a choisi de sortir de ses petites boîtes pour investir la grande vitrine. Une transition. Son dernier séjour à Londres l’a inspiré pour imaginer « White Riot », en référence à un morceau de The Clash. Cette installation, blanche immaculée, paraît très calme et discrète, mais explose à la nuit tombée. Ce qui a séduit l’artiste à Londres, c’est le décalage, l’interstice entre la société anglaise officielle et la culture alternative foisonnante qui se rapproche d’un semblant de liberté, du moins d’expression.

Toute cette contre culture bouillonne sous l’œil de la Reine, icône mondiale, figure maternelle, à la fois omniprésente et fantomatique, coincée dans son rôle protocolaire qui peut paraître à la fois désuet et très mystérieux pour une petite française.